PEUT ON PENSER CONTRE SOI-MEME ?

Pour nous ; fiers êtres humains, la pensée, qu’à nous seuls dieu a donner, nous définie en conséquence ; c’est la banalisation du fameux« cogito ergo sum » de Descartes : « je pense donc je suis’ . Notre pensée définirait alors notre soi-même . Pourtant cette question : « peut-on penser contre soi-même » ne nous offense pas car nous pensons être capable de se remettre en question. Mais le mot « contre » a de forts sens, associé à l’adversaire, il nous impose tout de suite l’idée de rivalité guerrière qu’il peut y avoir entre la pensée et le soi-même. Mais qui favoriser ? Notre pensée ou notre être ? mais si les deux nous paraissent égaux, faut-il alors se battre contre ce que l’on est ? Le soi-même et la pensée ont donc des sens proches, ne définissons pas le soi-même comme un soi pure coupé du monde car celui-ci ne peut réellement exister, chacun de nous étant sujets à des relations extérieures qui nous influent et nous forment chacun uniquement. La pensée elle, viens de notre passé, de notre mémoire, de notre inconscient, de notre « soi-même » définissons la donc comme notre manière de raisonner, de juger, nos opinions. Ces notions sont proches, le problème vient alors du mot « contre » qui vient semble t-il les opposer ; mais c’est que ce mot tient plusieurs sens:
L’idée de retour, de renvoi ; qui du soi-même ou de la pensée affecte l’autre ?
L’idée de contact : entre ce que nous sommes vraiment et ce dont nous avons conscience, qui est notre véritable « soi-même » ? est-il proche de nos pensées dont mous avons conscience ?
L’idée d’échange : faut-il échanger ses pensées avec d’autres, cela veut-il dire qu’en échangeant nos pensées nous échangeons ce que nous sommes ?
L’idée de protection, de défense : sommes-nous capables de défendre notre soi-même contre des pensées convaincantes ? et sommes nous capables de défendre nos idées contre notre propre soi-même possédant sûrement de nombreux préjugés ?
Et le verbe