commentaire Gavroche
Au XIXe siècle de nombreux bouleversements, notamment politiques se font ; Le romantisme fait son apparition, Victor Hugo est un écrivain et politicien appartenant à ce mouvement.
En 1862, il publie un roman historique : Les Misérables. Le texte étudié en est un extrait.
Dans ce passage, Hugo nous décrit la mort héroïque d’un enfant, Gavroche.
Comment Hugo représente-t-il Gavroche comme un héro et une allégorie de la liberté ?
Nous étudierons, dans un premier temps la portée dramatique de la scène. Puis les détails du personnage central.
Conclusion :
Apres avoir interprété l’action et qualifié le personnage étudié comme étant héroïque, nous pouvons affirmer que les désignations de Gavroche font de lui un enfant « demi-dieu », qui en mourant dans de telles circonstances révolte le lecteur. C’est donc un crime commis par l’Etat, qui donne raison à l’insurrection républicaine et fait de Gavroche un symbole de la liberté.
Tout d’abord ce récit appartient au registre dramatique, par sa mise en scène et le ressentit du lecteur.
En effet nous retrouvons le champ lexical de l’émeute : « fusillade » (l.1), « visait » (l.3), « gardes nationaux » et « soldats » (l.4), « mitraille , « cartouches », « gibernes » (l.6), « insurgés », « barricade » (l.7), « balles » (l.9). Ceci fait allusion aux manifestations révolutionnaires du 5 juin 1832.
Aussi ce récit de point de vue externe créé un effet de suspense par l’intrusion de l’auteur pour commenter la scène comme ici : « Le spectacle était épouvantable et charmant » (l.1) nous avons là un oxymore entre deux termes contradictoires : « épouvantable » qui fait allusion aux cadavres éparpillés sur le sol et « charmant » qui qualifie l’excitation de Gavroche pour le jeu de « cache-cache ».
Mais aussi par la ponctuation qui accélère le rythme et donc provoque une montée en tension du lecteur tenu en halène, par exemple dans la phrase ligne 4 à 6 « Il se couchait, puis se redressait, s’effaçait dans un