Commentaire le lion et le moucheron
Moucheron » en est une illustration particulière : un récit éloquent qui met en scène une parodie épique. Après nous être intéressés au déroulement et à la structure de la fable, nous analyserons la manière dont La Fontaine personnifie ses personnages. Puis, nous tenterons de rendre compte du dessein de l’auteur : « instruire et plaire », et de mettre en valeur l’argumentation indirecte qui en découle unissant plaisir du récit et enseignement moral et didactique.
I) Le récit d’un combat : une parodie épique
1) Des étapes bien déterminées
Le défi. Le moucheron s’en va défier le plus redoutable des animaux, le Roi. Mais ce n’est pas ce titre honorifique plus qu’autre chose qui va l’arrêter dans son engagement. Le moucheron nargue même le lion, en lui démontrant par avance sa victoire : « un bœuf est plus puissant que toi, je le mène à ma fantaisie. » Le lion étant le roi, il ne peut pas se laisser indigner de la sorte.
, l’attaque du Moucheron. Après ce moment de discutions, le moucheron engage le combat contre le lion. Il attaque sa proie comme si une armée attaqué son ennemie. Il a l’intelligence et la tactique de d’abord contourner l’ennemie pour ensuite le charger de manière plus forte et plus spontanée. Aux abords du ring de combat, les animaux ont peur en entendant les gémissements terrifiants du lion. Ils voient aussi le spectacle fabuleux que leur procure une petite bête de même pas un centimètre de long. De son côté, le moucheron continu a combattre le lion qui lui est impuissant face à l’agilité, l’intelligence et la