Commentaire : Les animaux malades de la Peste, J. de La Fontaine
Mardi 5 Novembre
Commentaire composé : Les animaux malades de la peste, J. de La Fontaine
Ce texte est une fable de Jean de La Fontaine, écrivain du XVIIème siècle (1621-1695) s’est inspiré d’Ésope, fabuliste de l’Antiquité, pour écrire les Fable, œuvre classique, pour lesquelles il devint célèbre. Écrite en 1678, Les Animaux Malades de la Peste fait partie du livre sept du second recueil de La Fontaine. Il est d’autant plus connu car, à travers ses fables, Jean de La Fontaine a pour habitude de dissimuler une critique derrière l’apparente simplicité et la morale.
On peut donc se demander par quels procédés La Fontaine fait une critique de la société dans cette fable ?
Nous verrons tout d’abord la description de la peste et sa symbolique, puis l’hypocrisie du Roi soutenue par le parti pris de la Cour et pour finir l’injuste procès.
Ce texte est divisé en plusieurs parties : l’introduction, le discours du Lion, le discours du Renard et des autres animaux, le discours de l’âne et la morale. La première partie est une amorce de la critique faite par La Fontaine. En effet, elle traite du sujet de la Peste. Tout d’abord, le narrateur décrit cette maladie comme un mal envoyé par le Ciel ; nous retrouvons d’ailleurs l’anaphore de « mal » aux vers 1 et 2, car la peste était le mal par excellence dans l’Antiquité. Le champ lexical du châtiment est présent avec des mots comme « fureur » (v.2), « punir » (v.3), « crimes » (v.3) ; laissant penser que la peste est un châtiment envoyé par le Ciel pour exterminer la population. L’allitération en « r » du vers 2 au vers 3 (« fureur », « punir », « crimes », terre ») augmente cet effet de terreur. De plus, le rejet de « La Peste » au vers 4 et le vers 6 « Faisait aux animaux la guerre » montre une personnification de celle-ci ; lui donnant d’autant plus d’importance. La métonymie et la périphrase du vers 5 « enrichir en un jour l’Achéron » fait référence au passeur de l’Achéron,