Denis Diderot est une figure emblématique de l'esprit des lumières : c'est un philosophe, un écrivain, un critique d'art, et un romancier d’une grande renommée du XVIIIe siècle. Auteur de l’Encyclopédie, il écrit la Lettre à Sophie Volland du 1er Novembre 1759 dans le but réel de le faire lire à Sophie Volland, qui était véritablement sa maîtresse. Dans ce discours épistolaire, Diderot aborde d’abords son amour pour Sophie Volland, dans un premier temps. Dans un second temps, il émet quelques déclarations à propos de sa vision du bonheur. A travers cette extrait, nous allons tenter de voir comment Denis Diderot a-t-il écrit une lettre à la fois d’amour mais également philosophique. En premier lieu, nous verrons comment l’auteur décrit ses sentiments, puis ensuite, nous verront l’aspect philosophique de sa lettre.

Premièrement, on peut voir que la Lettre à Sophie Volland du 1er Novembre 1759 est une lettre d’amour envoyé à une femme quasiment idéalisé par l’auteur. Tout d’abords, cette lettre peut être qualifiée d’original. En effet, dans ce texte, Diderot exprime son amour à travers un dialogue qu’il aurait eu avec d’autres philosophes en employant des termes tel que : " je disais "," je répondais ". Ce dialogue entre les philosophes et Diderot montre une addition de points de vue différents. Comme par exemple, " sagesse" et " folie " (ligne 1) ou encore " discours " et " parole " (ligne 2). Cela met en évidence le désaccord de l’auteur avec les philosophes de son temps à propos de l’amour. Ensuite, dans cette lettre, Diderot exprime son amour pour Sophie Volland à travers le dialogue avec les philosophes. Dès la première phrase du texte, il décrit sa passion pour sa maîtresse comme étant une " douce folie ". Ensuite, par le champ lexical du corps de sa bien aimée, avec des mots comme : " la bouche ", " main, lèvre, entre les bras ; caresses ". L’auteur termine sa lettre par " ma Sophie ", un possessif affectueux. Diderot