Commentaire montesquieu
I. Une condition à la liberté des peuples : « il faut que le pouvoir arrête le pouvoir »
Selon Montesquieu, aucun Etat ne détient sa liberté naturellement, même pour un Etat modéré, la liberté n’est point acquis en soi, il faut de bonnes institutions pour ce faire. Et cette liberté est largement conditionne par l’absence d’abus de pouvoir de la part de celui ou ceux qui le détiennent, le liberté par la modération étant la base de sa pensée.
A. L’impossibilité d’un pouvoir sans limites
-En effet, Montesquieu part du principe ou « c’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porte a en abuser », ligne 6.
Il s’agirait donc de dire que l’homme par nature est déraisonnable, qu’il prend tout ce qu’il peut prendre, il prend « jusqu‘à ce qu‘il trouve des limites« (ligne 7). En admettant cette nature humaine, il faut donc instituer la vie politique de manière à remédier à ces écarts qui dans une certaine mesure, conduiraient au despotisme. Montesquieu insiste sur l’idée de « modération » de l’Etat pour appuyer l’idée selon laquelle l’utilisation du pouvoir doit être raisonnable (au sens