Commentaire philo
Dans le texte « le droit du plus fort » tiré du contrat social, un ouvrage de philosophie politique, Rousseau analyse et s’interroge sur le thème de l’autorité politique. Les grands thèmes du texte sont bien évidemment le droit et la force qui se décomposent en différents sous thèmes. Effectivement, on rencontre le thème de l’obligation ainsi que celui de la volonté qui s’y oppose. Ensuite, on trouve le thème du devoir, de conscience et d’obligation et pour finir, le thème de la prudence. Ce texte est véritablement ancré dans le siècle des lumières. En effet, Rousseau à travers son argumentation dénonce implicitement les fondements de la monarchie absolue, grand combat des lumières qui pensent que celui qui domine doit avoir la légitimité du peuple. À travers ces thèmes et cette réflexion, Rousseau se demande si l’expression droit du plus fort a un sens. Rousseau exprime sa thèse à la fin du texte en concluant : « Convenons donc que force ne fait pas droit, et qu’on n’est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes. ». Il sous-entend ainsi que le concept de « droit du plus fort » n’a aucun sens, la force étant une puissance physique à l’inverse du droit qui est une puissance morale. Les termes de force et droit s’opposent donc dans le sens et ne peuvent coexister. C’est ce que va essayer de montrer Rousseau tout au long de son texte en démontant le principe du « droit du plus fort ». Le texte se décompose ainsi en quatre parties : la première partie fait office d’introduction, Rousseau y présente ses grands thèmes et pose les définitions clés qu’il va reprendre tout au long de son argumentation. Effectivement, on retrouve l’ensemble des champs lexicaux dans cette première partie. Ensuite, dans la seconde partie, Rousseau et le troisième paragraphe sont quant à eux la suite du développement de Rousseau par le biais d’exemples et d’arguments étayant sa thèse. Enfin le quatrième et dernier paragraphe fait office de conclusion.
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