Commentaire rhinocéros
Pour mieux décrire l’évolution du dialogue entre Béranger et Jean nous distinguerons deux parties : une première où Béranger semble abattu et où Jean l’encourage, puis une seconde où Béranger enthousiaste découvre l’hypocrisie de son ami. Dès le début, le spectateur se rend compte du mal-être existentiel de Bérenger: « J’ai à peine la force de vivre. » et de son découragement: « je n’en ai plus envie ». On remarque que son mal est profond, c’est un mal de vivre : « C’est une chose anormale de vivre ». Il semble fatigué et ses répliques sont courtes, « Je me demande moi-même si j’existe ! », par sa morosité il est détaché du monde. On trouve même un alexandrin : « la solitude me pèse, la société aussi ». Pourquoi à ce moment là ? Cette alexandrin insiste sur l’humeur mélancolique et presque poétique de Bérenger. En plus d’être abattu, il se pose des questions