Commentaire ronsard
Pierre de RONSARD, né en 1524 à Couture-sur-Loire, et mort en 1585, fût un auteur français qui à marqué le XVIe siècle, notamment grâce à la Pléiade.
Nous allons étudier un de ses poèmes, plus exactement un sonnet, datant de 1560 et provenant de Le second livre des Amours (première partie).
Dans ce texte, l’auteur explique à quel point il est amoureux d’une femme, et lui écrit ce texte. Nous verrons donc en quoi ce texte est il représentatif du sonnet amoureux. Pour cela, nous étudierons quels procédés l’auteur utilise pour montrer l’amour qu’il éprouve, quelle importance a le regard de la femme et en quoi ce texte est-il également un sonnet élégiaque. Nous verrons également la souffrance que cet amour cause à l’auteur.
L’auteur nous fait ici une description totale de son amour par le biais du regard de la femme qu’il convoite. Le poème est entièrement basé sur les yeux de cette dernière, et en fait donc l’éloge : « regarder vos yeux » V.1 ; « votre regard » V.4 ; « de vos lentes œillades » V.9. Il les présente comme l’atout principal de la femme et éprouve un certain bonheur amoureux à les regarder : « je reçois plus de joie à regarder vos yeux » V.1 ; « Tant de votre regard je suis ambitieux » V.4. De plus, cela nous est confirmé par le champ lexical utilisé, largement synonyme de bonheur : « joie » V.1 ; « complaire » V.6 ; « plaisir » V.7 ; « doux » V.8 ; « Gâté » V.10. Il met même en valeur le plaisir qu’il a de regarder ses yeux à l’aide d’hyperboles : il explique dans le premier quatrain que ce regard lui est plus suffisant et satisfaisant que les besoins vitaux d’un Homme tels que « manger » ; « boire » ; « dormir » V.2, puis dans le deuxième, il accentue la rudesse des saisons à l’aide d’adjectifs : « froid hiver » ; « été chaleureux » V.5, et précise donc que rien ne pourrait l’empêcher de la regarder. Il n’est pas le seul à la regarder, elle le regarde également, et connais donc son existence, ils échangent des regards : «