Commentaire sur une gourmandise
Le plus grand critique gastronomique du monde va mourir. Sur son lit de mort, il cherche une saveur dans son cœur. À travers ce livre, Muriel Barbery nous raconte 29 vignettes à propos de la nourriture et du gastronome. Du point de vue de sa famille et lui-même, nous pouvons savoir sa vie privée et sociale. D’ailleurs, Barbery nous donne aussi une image de la société française, celle qu’il n’y a pas une définition précise du goût. Il est une sensation subjective qui change pendant tout le temps, dans tous les groupes sociaux.
Au début de ce livre, le gastronome prétend être un monarque et le plus grand critique gastronomique du monde. C’est un homme égoïste et fier, même prétentieux. Il évoque beaucoup des types d’aliments. Il commence par les aliments traditionnels dont la préparation exige le savoir-faire. En suite, il se rappelle l’alimentation plus simple et ordinaire, lesquelles qui n’associe pas un manière particulier de préparer ou manger. Finalement, il trouve sa saveur ultime, une chouquette ni raffiné ni spéciale, au supermarché.
La progression des types d’aliments reflète la distinction sociale. Par exemple, dans le chapitre Le poisson, le gastronome prend des sardines grillées de son grand-père. Il dit que c’était « l’époque où les classes ne reprenaient qu’à la mi-septembre » (P.42). Ses grands-parents ont pris des vacances dans une grande maison sur la côte, parce qu’ils devenaient riches en ce temps-là. Quand son grand-père a préparé le repas, le fumet océanique des sardines grillées attirait ses voisines. Donc ils étaient venus prêter main-forte et dînaient ensemble. Il y avait toute sorte du poisson grillé, du plus humble au plus raffiné des saumons. C’est une indication du goût subtil et expansif. Cette variété me rappelle l’argument dans Sociologie de l’alimentation. Régnier note que « le goût [est] en France un moyen de se distinguer » (P.46). Dans ce cas, le gastronome nous montre une consommation