Commentaire texte david myers
« Quelles que soient nos différences, nous sommes les feuilles d’un même arbre. Nous les membres de la famille humaine partageons non seulement un héritage biologique commun (coupez-nous et nous saignons) mais également des tendances de comportement communes ». Par cette affirmation David G. Myers fait ressurgir l’éternel débat entre l’inné et l’acquis. Pour lui, le comportement humain est inné, à savoir contenu dans notre code génétique et transmis par la seule hérédité biologique. Il est également naturel, puisqu’il appartient en propre à l’être humain, considérant la « nature humaine » en opposition avec la « nature animale ». D’emblée, il prend une position « innéiste ».
Lorsqu’il affirme : « Notre architecture cérébrale commune nous dispose à ressentir le monde, à développer un langage et à éprouver la faim par l’intermédiaire des mêmes mécanismes », il fait référence au cerveau humain, suggérant ainsi que le comportement de l’individu soit l’expression de programmes sous la dépendance du système nerveux. Il définit ainsi le cerveau de l’homme comme étant à la base de nos comportements, mais en omettant de préciser que nos comportements dépendront également des déterminismes physiques qui les sous-tendent (à savoir que notre corps est organisé autour des contraintes physiques telles que le squelette, les muscles, les viscères, les nerfs, etc).
Il s’agit dans son analyse de tenir compte du fait que tout être humain dispose de trois cerveaux qui lui permettent de répondre aux stimuli de son environnement. Il évoque successivement la partie néocorticale qui nous permet de « ressentir le monde », le cerveau limbique qui nous permet de « développer un langage » et le cerveau reptilien (primitif) qui nous permet « d’éprouver la faim ».
Et il