Commentaire texte de bergson
Fanny
711 Philosophie
Lorsqu’on parle de conscience, nous pensons tout de suite à Descartes puisqu’il est considéré comme la personne la plus intime de l’identité et de la conscience de soi. Mais Bergson semble, dans ce texte, vouloir aborder la question de conscience d’une autre façon. Pour lui, la conscience est une caractéristique liée à l’activité d’un être. C’est pour cela qu’il pense que la conscience est synonyme de choix, puisque le choix est la condition d’une activité qui ne se ramène pas à un automatisme.
Pourquoi Bergson a mis en avant le fait que la conscience est un choix ? Quelle conception de la conscience s’y découle ?
Dans un premier temps, Bergson évoque une hypothèse probable (l.1) qui dresse par la suite à la dignité des lois. Bergson essaie de comprendre le phénomène de la conscience en général en partant d’une expérience concrète (l.4) mais qu’elle est cette experience ? Celle de l’apprentissage d’un exercice (l.4). Bergson ne fait pas une reflexion sur la conscience mais sur l’apprentissage. Quand nous apprenons, il est question d’une suite de mouvement. Un tel enchainement d’apprentissage se fait ressentir dans le sport, la musique ,... Mais dans ce cas on parle d’un entrainement : il s’agit en effet de procurer un automatisme (l.4), donc chaque mouvement deviendrai une habitude. Plus une action devient une habitude moins nous y pensons. C’est ce que Bergson appelle conscience.
La conscience devient de plus en plus faible, au fur et à mesure que l’automatisme se développe, la conscience s’endort (l.2). La conscience est à son maximum quand notre corps n’a pas encore imprégné les mouvements, là où le mouvement est choisi.
Contrairement à Descartes, la conscience n’est pas ramener au « je pense ». La distinction ne se fait donc plus entre la conscience comme pure pensée et le corps mais entre différents niveaux, différentes intensités de l’activité. La conscience est à son comble quand l’activité