Commentaire Voltaire
“Candide” de voltaire a été écrit en 1759. Il est le plus célèbre des contes voltariens. Cet ouvrages aux allures de conte est parut à l’époque de l’esclavage.
Ainsi, le conte Candide de Voltaire, dénonce les difficiles conditions de vie et de travail des esclaves aux XVIIIe s.
Dns ce passage, le personnage principal, Candide, découvre un esclave nommé cacambo emputé d’un bras et d’une jambe
Demandons-nous:
Dans quelle mesure cet extrait peut-il constituer un témoignage sur une réalité historique ?
I –
1 : le « nègre » est évoqué dans sa posture « un nègre étendu par terre », comme condamné à végéter à même le sol. Puis son état physique est énoncé avec neutralité comme un constat : « il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite ».
Mais aussi, les habits de l’esclave son décrit « un caleçon de toile bleue »
2 : En outre, La relation Maître / Esclave est pleinement affirmée : le rapport de soumission est fortement marqué dans « j'attends mon maître ».
De plus, le nom « Vanderdendur » = « vendeur-dent-dure » accentue l'effet d'une autorité revendiquée et appliquée. Dans le langage donné à l'esclave, le choix d'un style fait particulièrement ressortir la brutalité des faits : « Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe ». Les propositions sont courtes, comme les coups. Les verbes ont une charge de violence ( « coupe » 2 fois, usage du présent indiquant une action habituelle, impersonnalité du « on » = relation déshumanisée. L'absence d'adjectif souligne la simplicité des faits. L'esclave présente les mauvais traitements comme des faits habituels et anodins.
3 Mais encore, la simplification du réel accentue encore la rigueur des sévices : on passe directement du « nous attrape un doigt » à « on nous coupe la main » en économisant l'explication ( l'amputation pour éviter la gangrène ). Idem pour