Commentaire wang-fo
L’art peut-il nous emprisonner, fausser notre vision du monde ? Marguerite Yourcenar dans son ouvrage intitulé Nouvelles orientales et notamment dans sa nouvelle « Comment Wang-Fô fut sauvé » nous livre sa perception de l’art, la définition qu’elle en établit conduit le lecteur, au fil des pages, à trouver des réponses, à se forger ses réponses. Dans l’extrait que nous allons étudier, l’auteure nous narre la vie d’un empereur oriental, du pays d’Han. Cet homme fut depuis sa naissance jusqu’à ses seize ans contraint à vivre et se construire dans une pièce ornée de tableaux. La rencontre avec le créateur de ces toiles est justement l’objet de cet extrait. Dans un premier temps, nous verrons que l’empereur s’est fait voler son enfance, voiler et fausser sa perception du monde réel. Nous verrons ainsi en quoi réside la responsabilité de son père, puis nous présenterons en quoi sa vision était faussée. Dans un second temps, nous analyserons et commenterons la confrontation du jeune empereur à la réalité. Ce point sera abordé sous deux angles : sa perception générale du monde qui l’entoure et sa perception des femmes. Enfin nous nous pencherons sur la question de la responsabilité de l’art et de son auteur face au dégoût, à l’emprisonnement, et à la mort de l’artiste.
L’enfance de l’empereur a été volée, sa vision du monde réel faussée, a la lecture de l’extrait de la nouvelle de Marguerite Yourcenar, il apparait clair que la responsabilité de ceci est détenue en partie par l’art mais aussi par son père. En effet, l’empereur n’est pas responsable de sa vision différente de la réalité. Son père était un collectionneur d’art comme le montre la ligne (il faut que tu la numérotes et que tu précises le numéro de la ligne) « Mon père avait