Commentaire composé phèdre acte i, scène 3
En effet celui remonterai à longtemps plus précisément au fils d’Égée « Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d’Égée » (v 269). Le fait qu’elle emploie le terme « plus loin » fait directement référence à la malédiction que sa famille a subie [Dans Phèdre ,Vénus s'acharne contre …afficher plus de contenu…
» (v 272). A l’aide de cette personnification, Phèdre rejette la faute de son malheur sur la ville d’Athènes (référence à Athéna – fondatrice de la ville et déesse de la guerre dans la mythologie romaine). Elle se pose donc une fois de plus en victime. La culpabilité des dieux est encore remise en cause par Phèdre dans ces deux extraits : « Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables ! » (v277-278). Phèdre nomme celle qu’elle juge coupable de son mal (hérédité et sa malédiction) : Vénus. Elle craint cette déesse et sa malédiction, elle pointe ses feux redoutables, en employant un adjectif qualificatif négatif « redoutables »ainsi qu’un déterminant possessif « ses » pour la désigner comme pleinement coupable de ses malheurs. Toujours dans le domaine des Dieux Phèdre utilise un champ lexical du culte : « bâtis un temple