Commentaire de texte aristote, Aristote, Aristote
C’est ce qu’il exprime dans ce passage : « celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ou au-dessus de l'humanité » (ligne 2 à 4). Mais, cette idée, telle que présentée, pourrait paraître saugrenue si elle ne trouve sa raison d’être ou sa justification dans une sorte de causalité. En effet, la sociabilité est, selon l’auteur, le fruit d’un principe causal. En d’autres termes, si les hommes sont naturellement amenés à vivre en société, cela ne fait qu’obéir à une cause bien déterminée. Cet ordre qui fait être chaque chose à sa place fait dire à Aristote que « la nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain » (ligne 6). On peut, à ce stade de notre étude, se demander sur quoi Aristote fonde cette thèse. La réponse à cette question constituera la suite de notre analyse.Rédaction de la critique …afficher plus de contenu…
Pour atteindre cet objectif, il part d’une thèse qui veut que le fait de vivre en société est inscrit au cœur de la nature humaine. Et pour fonder cette position, il va s’appuyer sur la supériorité du langage humain sur celui des animaux. L’argumentation de l’auteur est somme toute cohérente et parfaitement perceptible, en raison d’un vocabulaire technique peu soutenu et donc facilement accessible. Cette démarche argumentative permet d’atteindre l’intention qui est de montrer la nature sociable de l’homme. Celle-ci, à son tour, permet de percevoir l’enjeu qui est la connaissance de