Commentaire de texte : marie ndiaye, trois femmes puissantes, trois femmes puissantes
La narratrice choisit le verbe “glisser”, ce qui pourrait désigner que l’action est involontaire, ou qu’elle se réalise facilement. De cette manière, elle arrive à trouver une certaine paix intérieure “Elle se sentait alors presque bien” (ligne 3). Hélas, l’emploi de l'adverbe de quantité “presque”, qui signifie que ce bonheur n'atteint pas le degré où il serait pleinement approprié, mais qu'il s'en approche. Ensuite, on nous parle “d’un sommeil blanc, léger, dépourvu de joie comme d'angoisse.” (ligne 4-5). Cette antithèse remarque une absence de sentiments chez le personnage, ni joie, ni angoisse. Cela est probablement un des processus d'adaptation chez le personnage. Même si ça n'a pas l'air d'être …afficher plus de contenu…
Ce complément circonstanciel de temps (de durée) nous indique qu’une grande période de temps se passe, sans changement d’action. Peut-être, grâce à la visualisation, elle va pouvoir faire émerger un espace de sécurité intérieur en contraste avec le malheur de sa vie, “le visage flou de son mari qui lui souriait d'un éternel et charitable sourire” (ligne 16). L’usage de l’adjectif "éternel", exprime, sous forme d’une hyperbole, le souvenir clair et plaisant du mari de Khady, qui lui donne force. Cela nous montre comment l’appel aux souvenirs aident notre jeune personnage à s’adapter au jour à jour de sa nouvelle vie. On peut conclure que se distraire avec des songeries, ou avec des souvenirs de sa vie passée aide Khady à mieux surmonter une nouvelle vie qui est difficile pour elle. Mais, comment ce