Commentaire l'étranger (épilogue) albert camus
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Lecture analytique de L’Etranger d’Albert Camus
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(Épilogue)
« Épilogue»
Introduction :
Albert Camus est un philosophe et écrivain née en Algérie en 1913 et mort en France en 1960. Dans son œuvre, aussi bien humaine que littéraire, il a mis en valeur l’absurdité de la condition humaine, c’est-à-dire l’idée que la vie humaine n’a pas de sens à priori et que le monde nous est vraiment étranger.
L’étranger est un roman publié en 1942. C’est un roman dont le sens est très ouvert mais qui incontestablement suggère une vision du monde marquée par la philosophie de l’absurde
Dans le chapitre V de la deuxième partie, Meursault reçoit la visite de l’aumônier, qui tente de le convertir à la foi en Dieu en invoquant la peur qu’inspire la proximité de la mort. Mais Meursault affirme qu’il ne croit pas en Dieu, qu’il n’a aucun espoir en une vie après la mort et que toutes les vies, tous les êtres se valent, étant donné que rien n’a d’importance, puisque la vie est absurde. Après s’être révolté violemment contre les propos de l’aumônier et s’en être pris physiquement à lui, Meursault se retrouve seul dans sa cellule, la nuit précédant son exécution.
Comment, à travers ce monologue, Meursault accède-t-il à la paix ?
I) Un passage lyrique
A) La quiétude enfin retrouvée
* En cette fin de roman, M semble livrer pleinement ses sentiments et sensations personnels au lecteur, comme le montrent les expressions « montaient jusqu’à moi » (l. ), « rafraîchissaient mes tempes » (l. ), « entrait en moi » (l. ), « je me suis senti » (l. ), « j’ai senti » (l. ), dans une sorte de monologue où la première personne est associée à des verbes de perception. * Le premier sentiment qu’il exprime est alors un sentiment d’apaisement, dû au départ de l’aumônier, et au fait qu’il se soit retrouvé seul : « Lui parti, j’ai retrouvé le calme » (l.1). Le