Commentaire
Nous allons voir dans un premier temps les procédés employés par les auteurs pour donner force à leur argumentation puis dans un second temps le genre argumentatif utilisé.
Tous ces textes dénoncent la misère des hommes par des métaphores ou des hypotyposes.
On constate chez La Bruyère l'utilisation de métaphore filée de l'animal. Il assimile des êtres humains à des animaux. Ce texte doit être interprété comme une devinette car c'est seulement au milieu d'une longue phrase que l'on découvre que La Bruyère décrit des humains L5-6 « ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes ».On retrouve des métaphores où l'homme prend les manières des animaux L1 « animaux farouches », « mâles et femelles » , L3 « la terre qu'ils fouillent », L6 « ils se retirent la nuit dans des tanières » . On trouve dans le texte de Victor Hugo aussi l'emploi du mot « tanières » . Le texte B est une définition du mot misérable, l'homme est utilisé pour exemple à fin que l'on puisse comprendre les sens du terme. Le texte de Albert Camus parle de l'homme révolté , il utilise pour cela l'exemple d'une personne misérable « Un esclave » pour illustrer sa dénonciation. Il utilise aussi des questions rhétorique pour faire réfléchir le lecteur L1 « Qu'est-ce qu'un homme révolté? »
Hugo utilise le procédé d'insistance avec les répétitions anaphoriques de « Figurez-vous » pour capter l'intention de l'Assemblée . Dans la phrase L4-6 « Quelquefois jusqu'à dix familles dans une masure, jusqu'à dix personnes dans une chambre , jusqu'à cinq ou six dans un lit... » , on constate une répétition de « jusqu'à ».Il utilise aussi une accumulation L16 « les scrofules, le rachis, l'ophtalmie,l'idiotisme... ». On constate un