Commentaire
Tout d’abord ce texte fait une analepse : « songe songe », sur la « nuit cruelle » qui s’est abattue sur la ville de Troie par le roi Achille, ami proche de Pyrrhus. Andromaque le considère comme l’ennemi suprême de Troie mais aussi pour elle, l’adversaire le plus redoutable. Pyrrhus l’a faite prisonnière car il l’aime mais elle refuse catégoriquement son offre. Dans cet extrait, Andromaque montre qu’elle ne reviendra pas sur sa décision, sur l’homme qu’elle doit épouser, elle ne veut pas être avec lui, si cruel. Lors de l’entrée « au palais brulant », Pyrrhus a de la haine au fond des yeux, il ne pense qu’à vaincre le peuple et monter sur le trône. On relève : « des cris des vainqueurs », « cris des mourants », « flamme étouffés, sous le fer expirants ». Andromaque revoit ces horreurs ne pouvant rien y faire, mais elle y découvre la cruauté de Pyrrhus. Toute cette partie revient aux champs lexicaux du feu, de la colère. On peut aussi trouver le champ sémantique de la cruauté. D’abord Andromaque décrit