Viki Laforest
Yanick Binet
340-102-MQ
Commentaire Critique
16 Avril 2015

Est-t’ est-ce réellement « Le Meilleur des mondes »?

Imaginez un monde où aucune des valeurs, des normes, des règles et tout ce qui est propre à l'humanité d'aujourd'hui a disparu. Un monde où que d’avoir des enfants ne se résume qu’à des ovules dans des éprouvettes qui naissent dans des laboratoires et classé par caste. Ces enfants peuvent tout aussi bien devenir des ouvriers que des scientifiques, mais dans « Le Meilleur des mondes » il n'y a pas d'importance, un gama, un alpha, ou un Epsilon...ils sont tous heureux ou le sont-ils vraiment? Le livre d’Aldous Huxley remet en question certains phénomènes de notre société. Le bonheur consiste-t-il à avoir le plus de plaisir et le moins de soucis possible ? Selon moi, la position de l’auteur à cette question est nuancée ainsi que ma position personnelle, car le bonheur ne consiste pas seulement à avoir du plaisir ni d’avoir aucuns soucies.
En premier lieu, Huxley n’est pas d’accord avec cette question, car le bonheur ne vient pas seulement du plaisir, mais aussi de la connaissance. Les personnes habitant cette communauté sont ignorants de beaucoup de choses dans leur société ce que Bernard Marx, un personnage principal du livre, ressent. Lorsqu’il dit qu’il « songe à une sensation bizarre qu[‘il] éprouve quelquefois, la sensation d’avoir quelque chose d’important à dire et le pouvoir de l’exprimer, mais sans savoir quoi, et [qu’il] ne peu[t] pas faire usage de ce pouvoir » (p.103) comme s’il était capable de ressentir le besoins de connaître plus que ce que tout le monde lui dit. Il aimerait penser par lui-même. Huxley veut peut-être essayer de nous faire comprendre que cette situation est en train de se passer dans notre société actuelle et que nous sommes dans une certaines ignorances de ce qui se passe autour de nous. John « le Sauvage » est un homme qui habite dans une réserve à l’extérieur de la communauté des autres. Ce personnage