Communication nerveuse
La morphine est la substance active du pavot. La morphine est à l’origine d’une puissante activité analgésique qui n’entraîne pas de dépendance : c’est un analgésique ou antalgique (= molécule qui réduit la douleur).
La morphine prise de manière répétée au cours du temps peut entraîner le développement d’une toxicomanie, elle procure une sensation de plaisir éphémère, dans un tel contexte, c’est une molécule dangereuse parce que le plaisir qu’elle procure génère un besoin irrépressible de rechercher encore et encore cette sensation.
La morphine prise de façon répétée au cours du temps engendre :
- La tolérance qui résulte de la nécessité pour obtenir le même effet
(analgésique ou sensation de plaisir ) d’augmenter continuellement les doses prises
- La dépendance physiologique qui résulte de l’apparition après arrêt de la prise de la drogue (= sevrage) d’un syndrome d’abstinence physiologique caractérisé par de nombreux symptômes : diarrhée, sudation, lacrymation, tremblements, agitation….
- La dépendance psychologique caractérisée par l’état de manque, c’est à dire un besoin irrépressible de reprendre de la drogue, qui est une souffrance psychologique très difficile à supporter.
C’est cet état de manque qui est à l’origine de la toxicomanie.
Problème
Comment expliquer les différents effets de la morphine ?
Hypothèses :
Elle agit :
- Au niveau de récepteurs de la douleur
- Au niveau des synapses dans les centres nerveux
Stratégie :
- Déterminer les voies de la douleur, la nature du message nerveux (chapitre 1)
- Rechercher l’action de la morphine (chapitre 2) Chapitre 1 : Circuit et message à l’origine de la sensation douloureuse
1. Les voies nerveuses du message nociceptif (semaine 2 – semane3)
1.1 Les organes mis en jeu
Les récepteurs de la douleur sont des terminaisons sensorielles disséminées par millions dans tous les organes. Ces récepteurs sont