Communication
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L’accroche - La publicité débute par une accroche très forte : un bébé s’étouffe quasiment de rire et interpelle par une sonorité très forte et inhabituelle le spectateur. Si celui-ci s’est éloigné de la télévision ou est en conversation, il sera très vraisemblablement happé par cette accroche puissante.
Temporisation - Le deuxième bébé est moins extravagant dans son rire, c’est une phase de temporisation. Le spectateur dompte la publicité, commence à en saisir le sens ; il comprend que ces bébés sont montrés comme étant pleins de vitalité et se prépare au message publicitaire, qui viendra expliquer cette « promesse ».
De la gradation au climax - Un troisième bébé vient clôturer le spectacle. C’est la scène la plus marquante, la plus souvent relevée dans les commentaires rédigés sur cette vidéo. L’enfant est « plié en quatre », comme le dit l’expression, il adopte une posture que peuvent avoir les adultes lorsqu’ils rient. Ce décalage génère un fort impact comique sur les spectateurs.
L’émotion – Après ces trois scène qui exposent et suscitent le rire, le rythme change et l’on nous propose une scène émotive, de tendresse et de calme, où le message publicitaire se calque sur la vidéo d’une maman aimante donnant le biberon à son enfant absorbé. On ne voit pas le visage de cette femme, à l’aspect assez neutre. De cette manière, la spectatrice-consommatrice peut s’introduire dans la scène : c’est elle qui, pendant quelques secondes, les yeux fixés sur le nourrisson, donne le biberon ; la projection est totale.
Le pack-shot arrive à point nommé