Comparaison entre d'Arthez et Lousteau dans les Illusions Perdues de Balzac
Louise
Illusions perdues- Commentaire comparé Les chambres de Lousteau et de d’Arthez
Illusions perdues est un des plus longs romans de la Comédie humaine d’Honoré de Balzac. Pour beaucoup, dont Marcel Proust, ce livre est aussi le meilleur de Balzac. Il a été publié en trois parties entre 1836 et 1843 : Les Deux poètes, Un grand homme de province à Paris et Ève et David. Dédié à Victor Hugo, il fait partie du vaste ensemble des Études de mœurs et, plus précisément, des Scènes de la vie de province, Balzac le considérant comme « une œuvre capitale dans l'œuvre » et comme une histoire pleine de vérité. L’ambition de l’auteur en écrivant la Comédie Humaine était de décrire de façon quasi exhaustive la société qui l’entourait, construisant ainsi un édifice qui pourrait « faire concurrence à l’état civil». Il voulait enfermer toute son époque dans sa Comédie humaine. Cependant, l’idée de relier entre eux les récits en faisant revivre les protagonistes de chaque roman ne vient à Balzac qu’en 1835 avec le Père Goriot où l’on voit reparaître pour la deuxième fois l’important Eugène de Rastignac, la Comédie Humaine devint alors un « carrefour où les personnages se rencontrent, se saluent, et passent ». Ainsi, on peut énumérer les figures principales du monde balzacien, des types humains que l’on verra reparaître souvent, formant des portraits de groupes. Une technique littéraire qui a donné lieu à un genre : les personnages reparaissant, repris notamment par Marcel Proust et Émile Zola. Les personnages de Lousteau et d’Arthez font partis de ces personnages réapparaissant. On retrouve notamment d’Arthez dans les Secrets de la princesse de Cadignan, Autre étude de femme,
Splendeurs et misères des courtisanes, et bien d’autres encore. Il est la représentation de l’écrivain passionné et travailleur, comme l’était Balzac, mais il est aussi un homme généreux, un ami sincère et un grand intellectuel. Lousteau, de son coté, qui est apparu