Comparaison fables
• On pourrait pour finir trouver un dernier point commun, quoique plus ténu, entre la fable de Florian et celle de Hugo : toutes deux reposent sur un jeu de mots. Chez Hugo, c’est le jeu entre le sens propre et figuré de l’expression « croquer le marmot » (attendre en s’ennuyant et dévorer un enfant). Mais on connaît aussi l’expression « verser des larmes de crocodile », pour qualifier des remords ou un chagrin plus affectés que réels (l’expression serait liée à une particularité physiologique de l’œil du crocodile qui semble toujours humide) : les « sanglots » du « coupable amphibie » sont bien, au propre et au figuré, des « larmes de crocodile »… m Question 2 • Au-delà des ressemblances que l’on vient de relever, ces fables proposent des leçons très différentes. • Elles présentent toutes une morale clairement exprimée, que sa place par rapport au récit met en relief : elle se trouve au début chez La Fontaine, à la fin chez Florian et Hugo. • Les trois fables