Complexe
I- Notions de polymorphisme des gènes
Si certains gènes ne possèdent qu'un seul allèle, la très grande majorité des gènes sont au contraire polyalléliques. Par convention, on dit qu'un gène est polymorphe si au moins 2 de ses allèles sont présents dans l'espèce à une fréquence supérieure ou égale à 1%. Un gène peut être polyallélique sans être polymorphe.
Un individu donné possède deux allèles d'un gène, c'est-à-dire un sur chaque chromosome de la paire homologue. Si les deux allèles sont identiques, l'individu est homozygote (contraire: hétérozygote). Chaque individu a donc sa propre combinaion d'allèles, d'où son unicité.
II- La création de nouveaux allèles 1) Mutations et nouveaux allèles
Une mutation est une modification de la séquence nucléotique d'un gène qui a lieu dans une cellule. C'est par mutation d'un allèle existant qu'est crée un nouvel allèle. Il faut qu'elle est lieu dans les cellules germinales pour être transmis à la descendance (cellule à l'origine des gamètes). Si la mutation touche une cellule somatique, elle n'est pas transmissible à la descendance (disparaît à la mort de l'organisme).
Par contre, cette mutation peut avoir des conséquences sur le fonctionnement de la cellule et de ses descendants, voire sur l'organisme.
La fréquence de mutation peut augmenter par certains agents environnementaux appelés agents mutagènes. Par contre, ses mutations sont aléatoires et leur nature ne dépend pas des caractéristiques du milieu. 2) Les différents types de mutations ponctuelles
Elles ne touchent qu'une paire de nucléotide ou quelques unes. On considère 3 types de mutations ponctuelles: délétion, insertion, subtitution. 3) Les conséquences de ces mutations
==> Conséquences des mutations par substitution • Les mutations dites silencieuses: le code génétique étant redondant,