Complémentarité banque et assurance
DES ACTIVITÉS DE BANQUE DE DÉTAIL
Question n° 2 :
Après avoir brièvement rappelé en quoi la banque et l’assurance divergent, indiquez leurs complémentarités et rapprochements récents.
Longtemps la banque et l’assurance ont suivis des voies parallèles mais assez semblables. Depuis les années 80, les deux activités sont devenues « grand public » et se sont industrialisées. Le succès commercial de ces activités divergentes, mais complémentaires a conduit au concept de la « bancassurance ».
Nous allons rappeler en quoi la banque et l’assurance divergent, quelles sont leurs complémentarités et quels sont les éléments récents qui ont induit leur rapprochement ?
Les divergences
Outre les fondamentaux d’identité et de domicile banquiers et assureurs divergent tout d’abord à l’entrée en relation car l’acquisition d’un nouveau client ne se fait pas sur les mêmes critères de décision.
-Le banquier se préoccupe prioritairement de la moralité financière et de la solvabilité de son client dans la perspective du risque crédit.
-L’assureur, lui, s’attache à l’étude du risque que son client lui soumet à l’aide de tables statistiques.
Les divergences sont ensuite rencontrées plus particulièrement concernant les produits bancaires et d’assurances dans la nature juridique même de l’obligation.
L’obligation du contrat de banque est commutative, chacune des parties s’engageant à donner ou à faire une chose qui est regardée comme l’équivalent. D’ailleurs l’inexécution de cette obligation par le client est une source de perte directe et importante à l’actif du bilan de la banque.
A l’opposé l’obligation de l’assurance est aléatoire, en effet celle-ci ne se réalisera que si l’évènement redouté par l’assuré se réalise. A l’inverse de la banque, l’inexécution contractée par le client de l’assureur est seulement le non-paiement de la prime. L’assureur ne subit donc qu’une perte minime et se contente en général de suspendre puis résilier le