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« A quoi bon la conscience, si elle est superflue pour l’essentiel de l’existence ? »
Disait Nietzsche dans Le gai savoir. Des lors, la conscience, comme tout autre organe devrait bien avoir un usage et une utilité propre. Au sens psychologique, la conscience est la faculté de se représenter sa propre existence. Au sens moral, c’est la faculté de juger, ou de se représenter la valeur morale de ses actes. Quant au fardeau, celui-ci signifie l’absence de liberté, d’entraves ou bien même l’idée d’efforts, de douleurs.
Des lors, la conscience que nous possédons peut-elle être considérée comme une charge nous empêchant de jouir pleinement de l’existence ? Se rendre compte que des ses propres défauts confère t-il a l’homme de la grandeur ou nuit- il au contraire a son bonheur et sa liberté ?
Afin d’y répondre, nous verrons dans un premier temps la conscience comme marque de grandeur humaine, puis dans un second temps nous étudierons une conscience malheureuse et enfin il serait intéressent d’évoquer que la prise de conscience est libératrice.
La conscience est la marque de la grandeur humaine. Tout d’abord, la disposition delà conscience nous donne le statut de sujet, lucide et responsable de nos actes. J’ai conscience de ce que je fais et je peux en répondre devant le tribunal de ma conscience et celui des hommes seul l’homme a accès a la dimension de la spiritualité et de la moralité. Je vis, et cette conscience d’être vivant est le premier savoir irréfutable qui caractérise mon humanité et me rend présent a moi même et au monde. En tant qu’il est sujet à la fois logique et morale, l’homme occupe dans l’univers le premier rang. La conscience de soi est donc ce qui élevé l’homme au dessus des lois de la nature, l’en émancipe. Cette émancipation est donc ce qui fait la dignité de l’homme. La vraie grandeur d'un homme résiderait en réalité́ dans sa capacité́ à faire face, d'une part aux douleurs que la conscience