Comédie de l'absurde
Le mot absurde vient du latin absurdus qui signifie « dissonant ». C’est ce qui est contraire et échappe à toute logique ou qui ne respecte pas les règles de la logique. L'absurde se définit par un décalage entre l'attente de l'homme et l'expérience qu'il fait du monde.
C’est avant tout un degré de comique très élevé. Il signifie ce qui n’est pas en harmonie avec quelqu’un ou quelque chose, par exemple, une conduite absurde est un comportement anormal, un raisonnement absurde est un raisonnement complètement illogique.
Cette notion, qui produit un effet de non-sens, est souvent utilisée pour désigner un certain type de littérature. Parmi les romans les plus connus traitant de l’absurde figure L’Étranger d’Albert Camus. Mais la littérature de l’absurde, majoritairement représentée par le théâtre de l’absurde, est née après la Seconde Guerre mondiale. Symbolisée par de virulents dramaturges tels que Eugène Ionesco, Samuel Beckett ou encore Fernando Arrabal.
Le théâtre de l’absurde est un style de théâtre apparu dans les années cinquante (1950), se caractérisant par une rupture totale par rapport aux genres plus classiques, tels que le drame ou la comédie. C'est un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant toujours à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Ce mouvement littéraire s'est inspiré des surréalistes et des dadaïstes (mouvement intellectuel, artistique et littéraire) mais est radicalement opposé au réalisme.
Dans l’existentialisme, l’adjectif absurde est utilisé pour caractériser ce qui est dénué de tout sens préétabli et le substantif est utilisé pour évoquer l’absurdité du monde, de l’humanité et de sa condition, l’existence de Dieu lesquels ne sont en rien justifiés.
Existentialisme : L’existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui postule que l'être humain forme l'essence