La conception germanique du pouvoir chez les Mérovingiens. Introduction : A partir du II et III siècle après JC, l'empire romain subit les assauts barbares. L'empire est immense et important pour être solutionné par l'empereur qui en est conscient. De fait, des traités vont avoir lieu pour collaborer avec les peuples vaincus. Des alliances vont se créer entre les peuples vaincus et l'empire Romain qui vont lutter contre les envahisseurs. Cette collaboration représente le traité de la Fédération, qui autorise les peuples vaincus à immigrer à l'intérieur de l'empire. L'empire Romain leur assigne des terres à la périphérie de l'empire, leur verse une solde et en contrepartie, les peuples vaincus doivent défendre l'empire. Ils se sont donc installés de manière pacifique en apportant leurs coutumes, leur droit privé et leur religion. Ces peuples Barbares vont combattre pour obtenir l'hégémonie. L'exemple de la Gaule, Clovis bat en 486 Syagrius, en 493 se marie avec Clothilde, fille du roi Burgonde et Chrétienne, puis en 496, il se fait baptisé pour obtenir le savoir de l'église et l'administration de l'église. En 507, il bat les Wisigoths. Clovis instaure son hégémonie. On va donc faire face à une juxtaposition de pouvoirs antagonistes, à savoir le pouvoir romain et le pouvoir barbare. La conception romano-chrétienne est une conception impersonnelle. La fonction de l'empereur est distinct de la personne. Le pouvoir est une mission. L'empereur romain est l'administrateur de l'empire. dans son administration, il doit agir en considération de l'intérêt général et des lois qui lui sont supérieures afin de proscrire l'arbitraire. La conception germanique du pouvoir est une conception personnelle. Il n'y a pas de distinction entre la personne et le pouvoir, le pouvoir prend forme humaine. Le roi Barbare n'est soumis à aucune loi qui lui est supérieure. Le roi est obéit car il a su, par une démonstration de force, imposer son pouvoir. Le royaume lui