condition de la femme africaine dans rebelle de fatou keita
A l’instar d’autres femmes dans le monde, malgré les différences culturelles, sociales et historiques évidentes, les inégalités de statuts, de niveaux et de conditions de vie; les africaines, accusent aujourd’hui des ressemblances frappantes dans leurs expériences de femme. Leurs histoires sont plurielles et il est légitime de les prendre en compte dans leurs spécificités. Elles n’en ne partagent pas moins des situations et des conditions, des rôles et des positions influencés, ou même forgés par ce contexte global commun
La femme et la famille
La famille africaine est un lieu d’inculcation de valeurs et ce sont les femmes qui transmettent les valeurs culturelles à leurs enfants, dès le jeune âge, au moyen d’expressions telles que le chant, la danse, les contes etc. Malgré une éducation sexiste, les femmes grâce à leur insertion dominante dans l’entité familiale, ont une prédisposition pour la vie associative (société secrète, association de danse, tontine etc.)Qui les a souvent protégées en leur permettant d’avoir une vie relativement autonome. En dépit des tentatives de confinement dans des secteurs sociaux peu porteurs, elles sont parvenues, avec une ingéniosité extraordinaire, à transformer les handicaps en atouts.
De nos jours d’autres formes d’associations se développent sous la forme de groupements, de coopératives, de comités et leur permet de mener des activités génératrices de revenus, de suivre des formations mais aussi d’avoir un terrain favorable à l’expression. Ces organisations cohabitent avec les structures traditionnelles.
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Les femmes en milieu rural
Près de la moitié de la main d’œuvre agricole est féminine, pour un secteur qui contribue à 30% du PIB régional. Les femmes sont non seulement responsables du processus de production surtout au niveau des cultures vivrières dont elles produisent 70%, elles s’occupent de la transformation et de la conservation des 3 vivres, mais