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Conscience De Soi

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EST-CE DANS LA SOLITUDE QUE L'ON PREND CONSCIENCE DE SOI ?

L'expression "prendre conscience de soi", c'est chercher à savoir que l'on existe en tant qu'esprit, en tant que chose qui pense. La solitude c'est l'état de quelqu'un qui est seul, c'est aussi l'isolement physique ou psychologique d'une personne, voulue ou non voulue. En regroupant ces termes, nous sommes amenés à poser la question : "Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ?". Or, peut-on dire qu'il y a un procédé plus sûr qu'un autre pour prendre conscience de soi ? La question est de savoir comment prendre conscience de soi.
Dans un premier temps, nous verrons que la solitude semble permettre une prise de conscience de soi immédiate. Or la solitude ne serait-elle pas, au contraire, un obstacle à la prise de conscience de soi ? C'est ce que l'on étudiera dans un second temps. Néanmoins, il existe d'autres façons de prendre conscience de soi, plus particulièrement grâce à la relation avec autrui ; ce qui sera développé dans un troisième et dernier temps.

La solitude peut être subie, ou au contraire, voulue. Une solitude voulue c'est, pour une majorité d'Homme, se concentrer sur soi pour se chercher, se trouver et se comprendre : prendre conscience de soi. Cette volonté de solitude peut traduire le besoin de se poser des questions ; les mouvements internes de notre esprit engendrent un épanouissement lié à une concentration extrême sur soi.
Une solitude voulue peut également être interprétée comme une échappatoire à l'altérité. La sensation d'appartenir à un groupe, de ne pas se sentir exister dans son individualité s'exprime par le besoin de s'évader et prendre du recul. Une sorte de barrière s'impose entre soi et autrui, et permet de prendre conscience de soi et ainsi, prouver cette individualité.
Le cogito cartésien ("je pense donc je suis" puis reformulé en "je suis, j'existe") affirme que la prise de conscience de soi est immédiate. Descartes, dans sa théologie, impose le doute

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