conscience
1ère découverte de Descartes le cogito ergo sum
Le « daïmon » invoqué par Socrate était une sorte de voie intérieure, philosophique, qui était en réalité la voix de sa conscience.
1) Les étapes du doute cartésien :
Le 1er doute doit porter sur les choses sensibles, CAD sur la réalité. Concernant les sens, ils peuvent être trompeur (ex : illusion d’optique) il faut donc douter de nos sens.
« Pourquoi ne puis-je être fou » : rejet de cette hypothèse pcq sinon on ne pourrait avancer dans la rationalité. De + le fou ne peut apporter aucun témoignage de la vérité car il confond la fiction et le réel.
« Je peux être entrain de rêver » : je ne pense pas en pleine conscience.
Les raisonnements :
L’erreur relève d’une tromperie de raisonnement.
La faute procède de la morale.
Il écrit que personne n’est à l’abri de l’erreur de raisonnement. Il va jusqu’à douter que 2+2 soit = à 4. Pour se faire il émet l’hypothèse d’un malin génie qui s’emploierait à nous tromper.
La découverte du cogito (cf. La seconde méditation métaphysique + Discours de la méthode)
« Je connu de là que j’étais une substance dont toute l’essence et la nature n’est que de penser et qui pour être n’a besoin d’aucun lieu ni ne dépend d’aucune chose matérielle. En sorte que ce moi, c’est-à-dire l’âme (l’esprit) par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps. » Descartes, Discours de la méthode.
« Je pense donc je suis » tout ce qui pense est ou existe (prémisse majeur) or je pense (prémisse mineur) donc j’existe (conclusion)
Avec Descartes la découverte de la pensée s’accompagne de celle de la conscience.
Les actes sont aussi conscients.
Il pose l’identité immédiate de la pensée avec la conscience.
2) Conséquence de la découverte métaphysique de la conscience :
Distinction entre l’âme et le corps. Ce dualisme touche aux sens.
Je peux concevoir la conscience et la pensée comme immatérielle