Consommation et desir
La consommation ne satisfait pas un besoin : « Si elle était ce pour quoi on la prend naïvement : une absorption, une dévoration, on devrait arriver a une saturation. Si elle était relative a l ordre des besoins, on devrait s acheminer vers une satisfaction. Or, nous savons qu’il n en est rien : on veut consommer de plus en plus. L’animal a des besoins, comme l’homme peut aussi en avoir. Le besoin de sommeil, le besoin de manger, le besoin de boire, le besoin de respirer sont des besoins au sens strict. Un besoin se signale par des sensations spécifiques, soit respectivement ici de la fatigue, la faim, la soif, l’étouffement. Aussi, apparaît-il suivant la nature biologique de l’organisme. Le besoin caractérise la conscience vitale, il est par définition organique ou biologique.
Une question se pose alors : Comment passe-t-on alors du besoin au désir ? Pour Hegel, cela revient à différencier le moi-naturel (celui du désir naturel) du moi-humain. Tant que la conscience