Consommation et épargne
1. Les prestations sociales, encore appelées revenus de transfert ou revenus sociaux, sont des versements en espèce (pensions de retraite, allocation chômage…) ou en nature (soins médicaux, stages de réinsertion…) attribués aux ménages en vue de faire face à certains risques déterminés. Le taux de socialisation des revenus mesure la part des revenus de transfert dans le revenu disponible brut des ménages. Celui-ci a tendance à augmenter sensiblement au cours des années. En France, la part des cotisations sociales et de revenus de transfert courant perçus par les ménages dans le revenu disponible brut passe de 22,6[pic]en 1980 pour atteindre plus de 26[pic] en 1990 et près de 28[pic] en 2007. C’est surtout la part des cotisations sociales reçues dans le revenu disponible brut qui augmente fortement pour passer de 22,1[pic] à 26[pic] en même temps qu’elles sont la composante principale des revenus sociaux.
2. La consommation correspond à la valeur des produits utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. L’analyse de la consommation passe par celle de sa structure. En effet cette opération peut être ventilée entre différents postes. L’évolution de la consommation des ménages est ainsi mesurée par des coefficients budgétaires. Le coefficient budgétaire correspond au poids représenté par un poste de consommation dans le total de la consommation.
En 2007, le poste « logement, chauffage, éclairage » semble occuper la part la plus importante dans le total des dépenses de consommation pour représenter plus de 25,4[pic] . Viennent ensuite les dépenses liées aux transports et à l’alimentation qui occupent respectivement 14 ,6[pic] et 13,4[pic] du total des dépenses. En comparaison avec les chiffres relevés en 1997, on peut constater une hausse des dépenses de logement, de son chauffage et de son éclairage (de 23,8[pic] à 25,4[pic]) et une baisse de celles consacrées à l’alimentation (de