Conséquence éco sociale de la gestion des maladies du bétail en afrique
INTRODUCTION
I. Emergence des maladies du bétail
II. Interaction des composantes économique, sociale et environnementale
III. Comportements des éleveurs face à la maladie du bétail
CONCLUSION
• BIBLIOGRAPHIE
• RESUME/ ABSTRACT
INTRODUCTION
« L’élevage et le développement rural durables sont le fondements de l’amélioration de l’état nutritionnel, de la sécurité alimentaire et du niveau de vie de millions de personnes dans les pays en développement » FAO [5]
Ainsi en Afrique, l’élevage joue un rôle important dans le développement socio-économique pour la plupart des pays en voie de développement. L’élevage représente 11 à 15% du PIB en participant à la production animale, en fournissant la nourriture, les revenus et la force mécanique (pour labourer les champs). Celui-ci devient une source d’économie mais également de valeurs culturelles en apportant une amélioration des conditions de vie des ménages mais aussi en veillant à l’augmentation de la productivité agricole.
Une bonne gestion de la production de bétail peut améliorer la qualité de la biodiversité ainsi que du bien être social et économique. Toutefois, sa mauvaise gestion peut causer des dommages significatifs d’un point de vue économique, social et environnemental. C’est pourquoi, de nombreux programmes et politiques se penchent sur cette activité pouvant être synonyme d’un certain développement durable en tentant de préserver l’environnement. Ces programmes doivent cependant être techniquement adaptés, économiquement viables et socialement acceptables. L’évolution de l’élevage relève donc de nombreuses servitudes. Or, l’Afrique Subsaharienne fait face à de multiples contraintes écologiques, économiques et sociales qui limitent le développement. L’une des contraintes majeures pour le développement de plusieurs communautés agro-pastorales est la Trypanosomiase animale engendrée par des espèces de mouche tsé-tsé. Les maladies animales contribuent