Contention
Mme M est Alzheimer et déambule dans les couloirs de l’EHPAD mais présente un risque de chute très important.
La chute regroupe tous les incidents entrainant un contact avec le sol. La chute n’est banalisé dans aucun cas surtout dans celui de Mme M qui chute de manière récurrente depuis son entrée. En effet, sa dernière chute aurait pu entrainer un traumatisme grave comme une fracture.
L’infirmière et moi-même, se jour ci , rentrions dans la chambre de Mme M pour la délivrance de ses médicaments. Elle était au sol mais ne se rendait pas compte de la situation, elle n’avait pas l’air douloureuse mais les hématomes étaient impressionnants. Pas de mal apparent , nous l’avons relevé et nous avons fait le constat initiale de chute grâce au logiciel MEDI- RIS.
Le médecin est passé dans la journée pour établir le constat médical. Lors de sa visite, une demande de contention a été demandé par l’équipe médicale.
Avec l’accord du représentant légale de Mme M, une contention a été prescrite au lit et fauteuil ( durée: du levée au coucher) avec la condition que celle-ci marche une heure par jour sous surveillance durant la journée et qu’elle soit accompagné 4 fois par jours au toilette.
Des bas de contention classe 2 ont également été prescrite pour le risque de phlébite.
La durée prévisionnelle de cette contention a été convenu de 1 mois et à renouveler par le médecin définitivement si elle est efficace.
Suite a cette situation, je me demandais :
Que dit le droit sur les contentions de la personne âgée ?
Que dit l'éthique face à ce dilemme : prévention du risque et privation de liberté ?
Dans le cas de Mme M, la crainte de chute est la principale cause de pose de contention. Il a été évalué par l’équipe et le médecin un risque évalué dû à l’âge , la désorientation dû à sa