Contestation symptome de vitalité
En quels sens la contestation est-elle un symptôme de vitalité ?
On peut alors se demander si la vitalité d'un individu serait-elle alors définie par la capacité de celui-ci à réfuter l'ordre établi ? Cela voudrait dire qu'un individu concédant sa situation ne pourrait faire preuve d'un dynamisme d'esprit ?
Pour mener à bien notre réflexion nous nous demanderons s'il est juste d'associer contestation et vitalité ? Ce serait le cas uniquement si cette première était sensée. Puis nous nous poserons la question : la contestation est-elle toujours raisonnable ? Sans raison ne deviendrait-elle pas une marque de faiblesse ? Mais la contestation peut aussi être le symptôme d'un élan voué au progrès.
La contestation n'est pas une chose nouvelle pour l'homme depuis toujours il est habitué à devoir s'exprimer pour défendre son intérêt, ou même pour survivre, car contester exprime bien le fait de mettre en doute, de remettre en cause ce qui est établi. C'est un phénomène naturel propre à l'homme. Dès sa naissance il manifeste son mécontentement par des cris et des gestes, et c'est par la parole et le langage que tout au long de son existence qu'il défendra ses opinions à travers ses contestations. « La parole est l'ombre de l'action. » disait Démocrite dans Les Penseurs grecs avant Socrate, toute action et toute contestation passe par la parole.
La société évolue beaucoup plus rapidement lorsque la contestation est omniprésente que lorsqu'elle est quasiment inexistante, car fortement réprimée ou tout simplement interdite et censurée. Comme c'est le cas pour la Corée du Nord par exemple. Cette évolution peut