Context
Les statistiques officielles russes recensaient 4 280 morts et 12 368 blessés. Vladimir Poutine affirma que l'armée russe avait tué plus de 13 000 combattants tchétchènes.
La communauté internationale, et en particulier le Conseil de l'Europe, ont demandé de manière timide une solution pacifique. Certains médias internationaux et plusieurs autres associations (dont Amnesty International et le Comité Tchétchénie) ont réclamé de la communauté internationale, et en particulier des gouvernements américains et européens, une action diplomatique auprès du gouvernement russe pour mettre fin à de violations des droits de l'homme imputables aux militaires de l'armée fédérale et des milices tchétchènes pro-fédérales, en absence de recours judiciaires réels. Ils exigèrent également la médiation internationale afin que s'établissent des négociations entre les nouvelles autorités tchétchènes et les séparatistes. Son refus de négocier avec les rebelles, Poutine le justifie par un principe universel : « On ne négocie pas avec les terroristes et les criminels ». Il appelle les occidentaux à ne pas faire preuve de « double morale