Convocation états généraux
Mirabeau
Sous les applaudissements du clergé et de la majorité du tiers, Anne Louis Henri de La Fare, l'évêque de Nancy, prononce le sermon de la messe d'ouverture des états généraux. Mais l'opinion publique impressionnée par les assertions calomnieuses de Mirabeau évoluera rapidement. Après un discours concis et généralement bien accueilli du roi, Barentin, le garde des Sceaux, fait ensuite l'éloge du roi. Necker prononce enfin un discours qui fait prendre conscience aux députés de la situation financière désastreuse du royaume. Il fait apparaître que la situation générale en France est beaucoup plus confuse qu'on ne le pensait ; le gouvernement est totalement désorienté. Seul le contrôleur des finances aborde les raisons pour lesquelles les états généraux sont réunis : le déficit du budget. Mais il affirme qu'il sera aisé d'y remédier. Il ne parle pas du problème qui préoccupe le plus les députés : le vote par ordre, ou par tête, à l'issue de la séance