Correspondances de charles baudelaire
Correspondances est un poème symboliste, qui suggère davantage des émotions et des sensations qu’il ne décrit la nature. Cette caractéristique, majeure du symbolisme, apparaît aux vers 3 et 4 : << L’homme y passe à travers des forêts de symboles / Qui l’observent avec des regards familiers >>. À travers ces deux métaphores, Baudelaire sollicite une ouverture de la part du lecteur, afin d’accepter le lien suggéré entre l’homme et la nature. C’est en relisant cet extrait qu’on comprend que l’homme qui observe la nature, est à sont tour, observé par d’immenses piliers qui en fait sont des arbres. En Europe les forêts sont entretenues à la manière d’un jardin, c’est pourquoi l’homme éprouve une confusion à l’égard des arbres, qu’il prend pour des piliers de temple.
C’est à partir de la seconde strophe que Baudelaire fait part des différentes sensations qui rappellent des souvenirs. L’auteur transporte ces images d’ailleurs vers les sens. À travers l’ouïe : << Comme de longs échos qui de loin se confondent >> au vers 5, à travers la vue au vers 7: << Vaste comme la nuit et comme la clarté >>, ainsi qu’à travers un troisième sens, celui de l’odorat : << Il est des parfums frais