Douter, est-ce renoncer à la vérité ? D’un côté, le doute, c’est ce qui contient de l’incertitude, et renvoie donc à l’opinion, qui n’est pas forcément fondée. De l’autre, la Vérité semble éternelle et incontestable. Il y aurait donc un hiatus entre le domaine de la vérité et celui du doute. D’un point de vue statique, c’est vrai, et il faudra voir ce qui oppose ces é domaines dans les 2 premières parties. Mais d’un point de vue dynamique, le doute est un cheminement vers la Vérité, ne serait-ce que parce qu’il est une prise de cs de nos limites. 1) Le doute peut nuire à la Vérité : Le doute fait passer de la certitude à l’opinion : Quand l’opinion doit seulement se justifier, la recherche de vérité doit établir des PREUVES et des critères universels. Mettre sur le même plan opinion et pensée est donc dévalorisant pour la vérité. Montrez que bien souvent, les pensées neuves ont du se battre contre les opinions reçues (par ex. l’idée que la terre n’était pas au centre du monde) De la même façon, la SUPERSTITION, le mythe sont des obstacles à la pensée parce qu’ils ont un privilège d’ ANCIENNETE : l’opinion se fonde aussi sur ce qui est reconnu depuis longtemps, alors que la pensée n’a pas besoin d’être ancienne pour être juste. Platon, établit clairement la distinction entre les opinions, trompeuses par nature, et les IDEES, accessibles par la pensée. Cf l’ allégorie de la caverne. Enfin, le doute est lié à notre IMAGINATION, cette « maitresse d’erreur et de fausseté » comme disait Pascal. L’imagination repose sur des limites ontologiques : n’étant que des reproductions, les images n’ont pas d’être en elles mêmes : elles sont dépendantes de l’objet qu’elles représentent. Ainsi, la religion interdit de représenter Dieu, car c’est confondre l’image et le modèle et donc céder à l’IDOLATRIE 2) Mais le doute aide à construire la pensée : Je vous propose de partir de l’idée la plus commune, selon laquelle l’opinion de chacun m’aide à construire ma propre pensée. Ds ce