Corrigé sur l'inconscience
Cette interrogation porte sur l'inconscience humaine c'est-à-dire sur les limites de la conscience entendue au sens fort et originel de conscience morale, ce qui implique non seulement la faculté d'être éveillé, présent au monde mais aussi de réfléchir ; du même coup elle porte sur les limites de la définition traditionnelle de l'homme comme être doué de raison. Parallèlement le thème de l'injure nous renvoie bien au delà du registre familier de l'insulte ou de la blessure psychologique (comment ce reproche est-il perçu ?), à la question philosophique des conséquences, en termes de responsabilité, d'une remise en question du pouvoir de la conscience : jusqu'où peut-on restreindre la conscience humaine pour prendre en compte la réalité de l'inconscience sans pour autant atteindre sa dignité d'être moral ?
C'est pourquoi nous partirons de la définition traditionnelle de l'être humain doué de conscience, puis nous envisagerons les limites de la