Résumé :
La corruption est un facteur principal du sous-développement qui brise les fondements de la république. Ce fléau existe dans les pays du Nord comme du Sud et cela résulte de plusieurs facteurs. L’auteur va donc essayer au travers de conflits politiques, de phénomènes historiques, de répondre à pourquoi et comment la corruption est existante et qui sont les principaux acteurs de celle-ci.
Il existe une véritable institutionnalisation de la délinquance financière, énormément de pots de vins ont été dissimulés aux profits d’entente économique et politique.
«Do ut das » du latin qui signifie «donne moi et je te donnerai », c’est exactement à quoi se résume certaines ententes, l’argent achète le silence, les titres, le pouvoir…

Les accords « implicite » entre l’Arabie Saoudite et le reste du monde, surtout les Etats-Unis et l’Europe, sont d’une telle importance. La famille royale du Moyen Orient réussit via la pression sur les prix du pétrole à trouver ses intérêts dans les politiques occidentales. Le pétrole est devenu une arme nécessaire à la survie de l’Occident, surtout que l’offre est largement inférieure à la demande.
Cependant la question est, tout au long de la lecture, est-ce qu’il faut accepter la corruption, fermer les yeux sur celle-ci, comme pratique nécessaire aux affaires internationales ? Comme se questionne l’auteur : « comment concilier affaires, businesse, et morale ? ».
Au proche et Moyent Orient, comme en Afrique noir, le bakchich fait partie d’une certaine culture des affaires. Sans cesse négocier pour obtenir ce que l’on veut. La réussite dans ces pays ne se fond pas sur le mérite mais sur l’influence.
L’auteur site : « Je brandirai bien haut l’épée de la justice pour lutter contre la corruption » Moubarak, lors de son discours d’investiture (octobre 1981) ; à l’heure actuelle cette citation peut faire sourire après les révolutions arabes qui ont soulevés un vrai problème dans la gouvernance de leur pays.
La dette est