Alors qu'elle est très codifiée à l'origine, la forme poétique a évolué à partir de la seconde moitié du XIXème siècle vers une écriture plus libre et l’absence de toute contrainte formelle : absence de strophes régulières, rimes pas toujours respectées et vers hétérométriques (vers de divereses longueur) =barré isométriques. Les poésies très codifiées à la Renaissance ont ainsi laissé place à d'autres formes plus libre et plus originales. On peut établir une petite chronologie dans une perspective diachronique.
L'époque médiévale a privilégié certaines formes fixes comme la balade ou le rondeau (François Villon et Clément Marot).
La Renaissance a vu l'apparition des poètes à la pléiade (Ronsard et Du Bellay) qui ont opéré un retour vers les sources gréco-latines tout en désirant restaurer et renouveler la langue française. Forme privilégiée d'expression . Le sonnet importé d'Italie au XVIème siècle (2 quatrains et 2 tercets).
Rappel : structure de 2 vers : distiques structure de 5 vers : quintil structure de 6 vers : sizain
L'époque classique a vulgarisé le genre de la fable (inspiration grecque : Esope) qui se caractérise par 3 points essentiels : poème narratif hétérométrique comporte une moralité, le plus souvent placée à la fin → visée argumentative et didactique la structure formelle est relativement libre

VI. Un langage spécifique

Prose et poésie
Par tradition, on oppose, langue courante utilisée au quotidien, à la poésie, qui se distingue par des traits caractéristiques comme : l'usage de la rime, du vers, de la strophe. De même, la poésie évite les mots ou le langage le plus courant, recourt à des figures visant à frapper l’imagination.
La poésie apparaît ainsi comme un genre noble : dans l'Antiquité, on l'utilise pour chanter les exploits des héros et des dieux ; ses personnages de tragédie, s'expriment toujours en vers.

Une distinction contestée
Au XIXème siècle, cette distinction tend à se relativiser : les