M. BARTHE

SEANCE DU 20 OCTOBRE 2008

THEME : LA NOTION DE CONCURRENCE

I. Qu’est ce que c’est que la concurrence ?

La concurrence n’est pas un processus économique, c’est un processus de la vie.

La société du M.A. était une société « naturellement » organisée et hiérarchisée. Il n’y avait pas de concurrence entre un paysan et un prêtre. De nombreux rapports sociaux étaient pré établis.
→La concurrence suppose la liberté. Il ne peut y avoir de processus, de mécanisme s’il n’y a pas de liberté.
Au M.A. leur organisation était pré établie et ne pouvait pas être remise en cause.

Ce mécanisme de la concurrence permet d’organiser la société.

Quel est le ressort de l’organisation de la société par la concurrence ?
La concurrence une société libérée où les individus recherchent leur intérêt propre.
Chacun cherche son intérêt propre avec des objectifs communs : tout le monde a le même objectif mais tout le monde ne peut l’atteindre, il faut être le meilleur pour l’atteindre.

C’est une lutte, une rivalité entre agents qui ont un intérêt contradictoire et qui essaye de pousser leurs avantages pour passer devant.

La concurrence est elle bonne ?
Il y a une utilité sociale à cet affrontement. La rivalité entre chaque intervenant bénéficie à l’ensemble de la collectivité. On dit qu’il va y avoir une « allocation efficace des ressources » grâce à la concurrence.

L’idée que l’égoïsme naturel de chacun profite à la collectivité en faisant une répartition optimum des ressources est une idée très maline car c’est utiliser ce que tout le monde a en soi pour la construction de la société.
C’est Adam SMITH qui a développé cette idée. Il arrive à une époque où l’on tente de construire des modèles de société fondées sur la raison.
Les idées de base sont : liberté, individualisme et utilité sociale.

La concurrence est un processus dynamique. Il permet à tous les individus de pousser leur avantage pour l’emporter sur ses rivaux.
Ce processus se