Cours philo bonheur
La question du bonheur se pose souvent à partir de l’expérience vécue du malheur, car celui-ci est évident, omniprésent. La malheur apparait comme une cruelle réalité qui peut engendrer plusieurs type de réactions : l’optimisme (=relativiser) et le pessimisme (=le bonheur n’est qu’une illusion). L’illusion ne mérite pas d’être poursuivie, alors que l’idéal on l’estime atteignable et donc qu’on va chercher à l’atteindre d’où il mérite d’être poursuivi.
Les obstacles au bonheur : - l’insatisfaction permanente de l’homme. - La peur de la mort, de la souffrance. - Chance/malchance. - Autrui.
Est-ce qu’il dépend de moi d’être heureux ou n’est ce qu’une question de hasard ?
Qu’elle est ma part de liberté dans la recherche du bonheur ?
Est-ce qu’il suffit d’accomplir tout ses désirs pour être pleinement heureux ?
I) Le problème d’une définition universelle du bonheur : le bonheur, être accompli, sommet de nos désirs
Communément on pense que le bonheur est une satisfaction de nos désirs.
A/ Les erreurs courantes sur le bonheur
Paradoxe : -désir universel des hommes -définitions semblent multiples et contradictoires
Cf. Aristote « Les opinions courantes sur le bonheur »
Le bonheur est qualifié comme un bien atteignable, suprême et universel = but de toutes nos actions.
Biens relatifs | Bien absolu | Richesse, intelligence, bonheur, amour, plaisir
= simples moyens, biens qui n’ont pas de valeur en eux même | Bonheur
= dépend de lui-même, a une valeur en soi
= but ultime de toutes nos actions | 3 opinions critiqués : - plaisir (corporel) = bonheur Ne tient pas compte de la totalité de notre nature qui n’est pas que le corps, mais aussi notre esprit. → perte de