Cours philosophie contemporaine - questions réponses
La liberté d’expression :
1. Quelle est la situation actuelle autour de la liberté d’expression (selon la loi) ? Comment justifie-t-on ces limites ?
(La liberté d’expression est un article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui découle elle-même de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et de l’Independance day des Etats-Unis)
Actuellement, elle est vue comme l’une des premières libertés politiques et plus généralement libertés fondamentales. Elle va de pair avec la liberté d’information et plus spécifiquement la liberté de la presse. Mais d’emblée, la liberté d’expression est limitée par la loi, celle-là même qui la promeut. En ce sens qu’il n’y a pas un droit absolu d’abuser de celle-ci. La calomnie, la diffamation, l’incitation à la haine raciale et au meurtre, le négationnisme, le révisionnisme, etc. sont autant de restrictions imposées à cette liberté, sous peine, pour le citoyen qui transgresse ces limites, de devoir en répondre devant les tribunaux (Nationaux ou Internationaux).
Ces restrictions/limites sont motivées et justifiées par le fait qu’elles sont jugées nécessaires au respect des droits et de la réputation d’autrui. Elle subit donc des restrictions pour des raisons :
* Sécuritaire (Répression de l’incitation à commettre des crimes ou délits ; Le Patriot Act aux Etats-Unis, …)
* De protection de droit des individus (Répression de l’insulte publique, de la diffamation, lutte contre le racisme et le négationnisme, droit d’auteur ou copyright, …)
D’autres notions comme le blasphème (tenir des propos outrageants envers le sacré/divin), le déni de génocide ou la promotion d’objets ou de méthodes incitants au suicide sont aussi répréhensibles par la loi, mais varient d’un pays à l’autre.
Exemples :
* Blasphème : Une religion blasphémée dans un pays où elle est majoritaire conduira plus facilement à une condamnation que si le blasphème se fait contre une