Cours shakespeare macbeth
Au théâtre, les scènes représentent les actions des hommes. Le théâtre repose sur des rapports de force. Pour bien parler d’une scène ou d’un acte, il faut montrer comment les affrontements entre personnages modifient la situation dramatique.
Shakespeare ne pense pas le Mal en théorie. Il n’y a aucune tirade sur le Mal en tant que concept.
On se demandera plutôt ce qui, dans la pièce, représente le malin (les figures surnaturelles du maléfice, l’épouse tentatrice), mais surtout la transgression. Quelles sont les lois morales que Macbeth viole ? a. Sorcières et surnaturel (I,1 ; I,3 ; III,5 ; IV,1)
Les trois Sœurs funestes ou fatales : * Trinité inversée : détournement du symbole chrétien (Père, Fils, Saint-Esprit) de perfection * Les trois Parques, déesses de la Destinée humaine, qui filent la vie des hommes avant d’y mettre fin. * Furies (en grec les Erinyes), déesses de la vengeance qui poursuivent leurs victimes jusqu’à la folie * Maléfiques, elles incarnent la tentation diabolique pour Macbeth en lui promettant qu’il sera roi : serpent tentateur de la Genèse qui invite Eve à tenter Adam et à manger le fruit de la connaissance du Bien et du Mal. * Imaginaire démonologique médiéval (Ecosse mythifiée, épaisse forêt de Birnam, noire, emplie de fantômes/légende du Roi Arthur et la forêt de Brocéliande)/ cf traités de magie à l’époque avec un pic de procès en sorcellerie entre 1580 et 1620, mouvement de persécution chrétienne, appelée la « chasse aux sorcières). Ces sorcières sont typiques de cet imaginaire, laides et barbues, hommes et femmes, transgressant la frontière des sexes « Vous pourriez être femmes/Vos barbes cependant m’empêchent d’interpréter/que vous l’êtes. » (I, 3, p.45). Elles jettent des sorts, font des potions magiques dans un chaudron et utilisent un bestiaire maléfique (IV, 1 : crapaud, serpents…). Elles invoquent les éléments (vents, tempêtes, marées, «