Cours d'intro historique au droit
Propos Préliminaires :
« Il y à déjà bien longtemps, on a soutenu à Toulouse que la culture […] s’accordait assez mal à la science du droit. Mais Cela revient à peu près à dire que nul ne peut être juriste à moins d’être tenu pour un barbare ou un sot. Ce qu’on aurait du tenir pour un sanglant outrage envers les juristes, car les maîtres de leurs sciences on remplit leurs livres, non-seulement d’éloquence, mais de philosophie et de toutes les grâces de l’Humanisme ? Si bien que dépouillé de cela, on rendrait cette discipline non seulement pénible, mais repoussante » ( Jean Bodin, juriste consulte français du XVIe Siècle, dans « l’éducation donné aux jeunes gens de la république, discours au Sénat et au peuple de Toulouse. )
« D’avantage veux que les lois soient extraites de philosophies morales et naturelles, comment peuvent l’entendre ces fous qui ont par Dieu moins étudiés en philosophie que ma mule ? Au regard des Humanités et connaissances des antiquités et histoire, ils étaient autant chargés qu’un crapaud de plumes, alors que les droits en sont tout plein, et sans cela ne peuvent être entendu. » ( François Rabelais dans Pantagruel (chapitre X)).
ð Remarques : On peut envisager le Droit comme un ensemble de recettes et de résultats (Bodin), ou alors que ceux qui enseignent le Droit deviennent rétréci dans leurs raisonnements (Rabelais).
« Il n’y a pas de Droit sans représentation de la société ni sens philosophique morale »
Il existe deux sortes d’analystes du Droit : - Ceux du Droit positif : Ce sont ceux qui pensent que l’histoire du droit c’est l’énonciation d’un art par rapport à la république d’aujourd’hui
- Ceux du Droit naturaliste : qui pensent que l’histoire du droit c’est du droit revisité. Elle permet de comprendre une société antérieure. Le Droit dans les sociétés occidentales est une dimension fondamentale. C’est un intérêt porté au droit dans sa dimension culturelle.
I. A la